INGENIERIE DE PROTECTION DE ZONES EN PENTES SUJETTES A DES RISQUES NATURELS
Le cœur de métier de «Géo-Barrier» consiste à concevoir des solutions pour protéger les territoires, bâtiments et équipements contre les phénomènes naturels destructeurs tels que les glissements de terrain, les chutes de blocs rocheux, les coulées de boue et avalanches, dont l’impact énergétique extrême menace directement la vie des populations des zones avoisinantes. C’est pourquoi la réalisation des ouvrages de protection contre ces risques naturels, à tous les stades des travaux d’ingénerie, ne peuvent donc être laissées au hasard et doivent être confiés à des professionnels.
Traditionnellement, pour protéger les zones montagneuses contre les effets des aléas climatiques on a recours à des structures massives en béton armé, à des galeries de protection contre les chutes de pierres ou avalanches, à des murs de soutènement, à des digues, des coupe-avalanches, etc . Toutefois l’édification de tels ouvrages n’est pas toujours justifiée sur le plan technique et s’avère souvent très coûteuse sur le plan économique, et parfois tout simplement impossible à réaliser. Toujours est-il que la construction de tels ouvrages dans des zones de montagne revient cher, nécessite beaucoup de main d’œuvre et prend souvent beaucoup de temps.
Nos structures souples et déformables, sous la forme de barrières ou de nappes plaquées capables d’absorber directement sur la pente l’impact énergétique de gros blocs, constituent donc une alternative idéale à ces solutions traditionnelles.
Les divers types de structures de protection proposés par «Géo-Barrier» sont fabriqués à partir de filets en anneaux circulaires de type ASM ou de grillages à maille losangique « 2D-Géo» en acier à haute résistance. Combinant de manière optimale souplesse et résistance, nos ouvrages de protection peuvent petres utilisés dans des zones à forte déclivité difficilement accessibles. Leur poids relativement faible et la simplicité de leur assemblage permettent de réaliser de substantielles économies lors des travaux de montage.
L’expérience que nous avosn acquise au fil des années, notre large gamme de produits standardisés adaptés à chaque configuration de terrain, nous permettent de proposer à nos clients une solution pour résoudre la plupart de leurs problèmes spécifiques. Cela nous permet de leur fournir, dans de brefs délais, des prestations de conseil et de leur proposer des solutions économiquement efficaces répondant aux exigences aussi bien des donneurs d’ordre, les bureaux d’étude que des sous-traitants chargés de les installer.
«On appelle chute de pierres des éboulements de petites masses rocheuses constituées d’éléments de moins de 1 m3 . On qualifie d’éboulement le processus de détachement de la paroi rocheuse principale de gros blocs qui dévalent ensuite la pente. L’éboulement est souvent précédé de l’apparition de fissures ou de réseaux de fissures favorisant l’arrachement et l’écroulement du bloc rocheux. Le résultat morphologique de ces éboulements se présente sous la forme de parois verticales ou de niches dans la partie supérieure de la pente et d’une accumulation des éboulis au pied de la pente." [Géomorphologie générale , G. I. Rychagov , 2006].
Les facteurs décisifs en matière d’ingénierie de protection d’une zone contre les chutes de pierres sont : le degré de risque de chutes de pierres, la fréquence et la répétitivité du phénomène, la masse, la trajectoire et l’énergie cinétique de l’impact du bloc de rocher potentiellement le plus gros et le plus dangereux.
CHUTE DE PIERRES
GLISSEMENT DE TERRAIN
«Lors d’un glissement de terrain, on assiste au déplacement d’un bloc monolithique de roches. Les glissements de terrain sont toujours liés à un phénomène hydrogéologique. Ils se manifestent lorsque les roches imprégnées d’eau glissent sur un horizon de roches imperméables, le plus souvent en argile. Les gisements de roches, où la déclivité des roches imperméables est parallèle à la pente, sont particulièrement propices à l’apparition de glissements de terrain. L’horizon de sol imperméable sert alors de plan de glissement le long duquel de plus ou moins gros volumes de roches dévalent la pente. Les glissements de terrains peuvent se produire aussi bien dans des zones de montagnes que de plaines, où ils se manifestent plutôt sur les berges des rivières, fleuves ou lacs ou sur le littoral maritime, ou sur des talus d’origine technique. On reconnait les terrains sujets à des glissements de terrain à leur aspect caractéristique de "forêt ivre» aux troncs d’arbres penchés ou tordus ". [Géomorphologie générale , G. I. Rychagov , 2006].
COULEE DE BOUE
"Un torrent de montagne, dont le flot est constitué d’eau et de particules de roches se déplaçant par vagues pulsatives, a en général un fort pouvoir d’érosion, d’accumulation et de destruction. Les coulées de boue se caractérisent par leur brièveté (elles durent en général de 1 à 3 heures) et par l’absence de périodicité stricte.
Les coulées de boue ont pour principal origine de violentes averses ou d’une intense et rapide fonte de neige ou de glace. Elles ont plus rarement le résultat de tremblements de terre, d’éruptions volcaniques, d’effondrements de verrous lacustres, ou des activités humaines. D’un point de vue dynamique, une coulée de boue constitue une vague saturée d’éléments solides dévalant le long du lit conventionnel asséché d’un torrent.
La densité d’un coulée de boue peut varier de 1.100 à 2.300 kg / m3. Le volume de matériaux transportés par une coulée de boue peut atteindre de 10.000 m3 à 10.000.000 m3 . Les coulées de boues sont composées de pierres, de boue, d’eau de fonte de neige ou de glace. Le front de la coulée de boue peut avancer à la vitesse de 40 km/h et se caractérise par un énorme potentiel destructeur." [Dictionnaire de glaciologie, V.M. Kotliakov, 1984.]
AVALANCHE
"Ce sont d‘énormes masses de neige glissant et descendant le long des pentes. Dans des conditions naturelles, les avalanches se déclenchent en cas d’instabilité du manteau neigeux sur la pente sous l’effet de toute une série de facteurs tels que les variations des conditions météorologiques, certains processus se déroulant au sein du manteau neigeux en fonction des spécificités locales du relief et du tapis végétal. La vitesse minimale d’une avalanche est fixée par convention à 1 m / s. L’avalanche s’accroit en volume en entraînant de nouvelles masses de neige. Le volume d’une avalanche peut varier de quelques mètres cubes à des millions de m3 de neige. On a observé des aqs d’avalanche atteignant jusqu’à 3 millions de m3 de neige. Lors d’avalanches de neige poudreusen il se produit sur le front d’avalanche un puissant courant d’air particulièrement destructeur. On peut répartir une avalanche en trois zones: la zone d’accumulation et de départ, le couloir d’avalanche et la piste de sortie en forme de cône. Les avalanches peuvent apparaître sur des pentes de déclivité supérieure à 13 degrés." [Dictionnaire de glaciologie, V.M. Kotliakov, 1984.]